La décision des instances locales de l’UMP vient finalement de tomber.
L’investiture du mouvement est officiellement accordée à Michel Dessus, ce qui constitue un cinglant désaveu pour le maire sortant Michel Meïni.
Lorsque l’on se rappellera qu’en juin 2009, Michel Meïni avait reçu l’investiture officielle du parti et que Christian Estrosi s’était déplacé en personne à La Gaude pour soutenir sa campagne, on ne pourra qu’être frappé et stupéfait de constater avec quelle vitesse il aura su dilapider le capital de confiance dont il disposait au départ de son mandat !
En moins de cinq ans seulement il aura perdu tout crédit auprès des responsables politiques locaux.
Et ce faisant il aura isolé et pénalisé notre commune dans le contexte départemental et métropolitain.
Notre maire n’a jamais caché, dès le début de son mandat, son goût pour la politique et ses ambitions supra-communales. Son mandat de maire allait être un tremplin vers de plus hautes destinées.
Se désintéressant de facto, des problèmes journaliers de nos concitoyens, il a cherché dès le départ à se donner une stature départementale de conseiller général, voire même nationale de parlementaire.
Voulant jouer dans la cour des grands il n’a pas hésité à plusieurs reprises à prendre des positions opportunistes complètement contre-productives pour notre commune, sur des dossiers majeurs comme l’O.I.N. le M.I.N. ou IBM. (Voir mon article sur "l'exception gaudoise")
Changeant souvent de position, sans jamais exprimer clairement la vision qu’il se faisait de l’intérêt communal, peu intéressé par les dossiers techniques et le travail de fond qui y est souvent attaché, il a fini par désorienter et décevoir les responsables politiques locaux.
Il les a aussi surpris, à plusieurs reprises, par ses déclarations intempestives et démagogiques et ses rapprochements politiques dictés par ses seuls objectifs personnels.
Bref, les responsables locaux ont estimé que notre maire n’était ni raisonnable dans ses positions, ni prévisible dans ses décisions, ni fiable dans ses alliances.
Ceux-ci lui ont donc finalement retiré leur confiance.
Mais c’est toute la commune qui en subit les conséquences.
Gaudois ! Ouvrez les yeux !
Chers concitoyens qui en toute bonne foi avez fait confiance en 2009 à notre maire sortant, je vous demanderai tout simplement de réfléchir à la signification de ce désaveu.
Manifestement celui à qui vous avez accordé votre confiance n’a pas su conserver ce capital que vous lui aviez accordé.
Cinq ans plus tard, le voilà isolé et désavoué par les responsables politiques du département.
Si l’on complète le tableau de son bilan par les piètres résultats de sa gestion locale (voir mon article sur « un mandat raté ») on aboutira à un constat de fiasco total.
Il est grand temps d’en tirer toutes les conséquences, lors des prochaines élections municipales.
